Open/Close Menu Nouvelle Approche du Sentir

On nous a parlé d’un effondrement brutal de la société et, il y a 15 ans, j’y ai cru.

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Aujourd’hui, en cette période de post-solstice et d’avant l’an neuf, ce qui s’effondre, ce n’est pas tant la société – quoique… (mais sans grand fracas actuellement) – c’est notre intérieur.
 
Tout ce à quoi nous nous sommes accrochés pour donner du sens à notre existence est (potentiellement) entrain de s’effondrer.
 
Une ou plusieurs parties de notre vie sont remises en question.
Cela n’est pas arrivé d’un coup, comme on nous l’avait prédit.
Cela s’est fait par étapes, au fil des semaines et des mois, comme on pèle un oignon, vous connaissez cette image.
Et à chaque fois, nous avons cru que nous touchions le cœur du problème, mais il n’en était rien. De nouvelles strates à explorer nous attendaient.
 
En cette période de Noël, en cette période de passage à l’année 2022, cela n’a jamais été aussi vrai.
Il est hautement probable que vos plus hautes certitudes soient en ce moment ébranlées.
Dans votre sphère relationnelle, affective, familiale, professionnelle, ou plus largement sur le sens qu’à votre vie.
 

C’est ce que j’appelle une « mini catastrophe intérieure ».

 
Pour vos parts qui se définissaient par ces croyances, c’est le drame absolu.
Mais il existe au plus profond de nous, au Centre véritable de notre être, un « je ne sais quoi » qui sait pertinemment que cet écroulement est salutaire.
Qu’au fond, ce passage advient pour votre bien, pour le nôtre.
Je nous vois en face de l’océan, devant les vagues qui, sans cesse, se rapprochent, nous sommant de nous laisser emporter, et nous, là, plantés dans nos résistances.
Et cet océan, ces vagues qui nous frôlent et qui nous appellent à redevenir une goutte d’eau parmi toutes celles qui peuplent l’océan.
 
C’est l’heure d’un nouveau chaos.
 
Un chaos intérieur qui n’a ni origine ni destin.
Un chaos qui ne sait ce qu’il créera.
Mais du chaos naît l’ordre. Et l’ordre adviendra.
Il ne nous reste qu’à laisser la marée monter.
Patienter.
Patienter sans savoir.
« Confiancer ».
 
Attendre qu’un nouvel ordre advienne.
Attendre que le processus prenne forme.
Attendre que l’effondrement intérieur soit complet.
 

L’obscurité finit toujours par s’absorber elle-même.

Ce n’est pas la Lumière qui la transforme. C’est l’obscurité qui s’effondre sur elle-même, faute de moyens, faute de direction.
 
Et c’est alors, et seulement alors, que la Lumière peut prendre sa place.
 
Quoi de plus naturel qu’une obscurité maximale en ces nuits les plus longues de l’année ?
Alors mes amis, en ces temps d’inaction (car l’action ici est inutile) et de destruction de l’ancien, gardons les pieds dans le sable qui nous soutient, accueillons les bourrasques du vent qui lacèrent nos certitudes et portons un regard affûté vers l’horizon.
 

Un nouveau jour est sur le point de se lever.

Et ce jour est plein de promesses.
La promesse d’un nouveau printemps.
La promesse de nouvelles graines prêtes à germer en nos intérieurs.
Certainement des graines dont nous ignorions l’existence.
 
Vous portez ces graines en vous.
N’en ayez absolument aucun doute.
 
Et la vie n’abandonne jamais ses graines.
Elle ameublit leur sol, l’enrichît en nutriments, le réchauffe et le fertilise … elle leur donne vie.
 
Alors, effondrez-vous sans crainte mes très chers amis de voyage, car ce qui s’effondre n’est pas ce que vous êtes.
Il restera toujours en vous l’une ou l’autre de ces graines, sur le point d’éclore.
 

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